C’est dans une boite à livres que je suis tombée sur cet ouvrage au mini format et à la couverture épurée.
L’infiniment peu correspondait bien à mon esprit du moment : entre Janvier et Février je me suis allégée d’un appartement et d’objets parfois lourds de souvenirs que je traînais depuis des années.
C’est avec un format apprécié de l’auteur de L‘Art des listes que je vous présente aujourd’hui ce que j’ai retenu de cette lecture :
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Ce chapitre aborde la liste des objets qui suffiraient à notre quotidien dans différents domaines : ustensiles de cuisine, vêtements, salle de bain…
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L’auteur nous explique pourquoi et comment faire en sorte que nos possessions soient légères et ne prennent pas beaucoup de place.
Je ne partage pas son avis sur une partie de ses propositions, notamment sur le sujet des échantillons jetables et autres flacons plastiques à acheter sur place pour voyager plus léger.
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« Nous ne devrions dépenser que pour ce qui vaut la peine »
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– Acheter de la qualité pour éviter le gaspillage
– Vivre en dessous de ses moyens
– Le meilleur moyen de faire des économies est de veiller sur sa santé
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– Si nous consommions moins, les questions du recyclage ou des économies d’énergie ne se poseraient pas
– Consommer des « services » – quand d’autres personnes exécutent certaines tâches à notre place, comme conduire ou faire le ménage – n’est que « paresse ou manque de noblesse »
– Pour l’alimentation, nous ne consommons en moyenne que 20 à 30 produits basiques. Nous devrions chercher à gagner en qualité et non pas en diversité
– Les japonais ont donné un nom au principe de « faire avec ce qu’on a », qui se nomme le KUFU.
Pour moins consommer nous devrions d’abord faire avec les moyens du bord
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Aujourd’hui nous mangeons trop de nourriture, trop vite et de mauvaise qualité.
– Manger moins, mais de meilleure qualité
– Exercer un minimum d’activité quotidienne – prendre les escaliers
– S’entrainer à ne penser à rien pour évacuer le stress
– Prendre du temps pour soi
– Couper son téléphone
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– Ne pas négliger son apparence physique
– Des astuces étonnantes et naturelles pour prendre soin des cheveux
– Le matin, se nettoyer le visage avec de l’eau clair
– Astuces pour prendre soin des ongles
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Nous gaspillons beaucoup de temps dans des habitudes inutiles.
Quelques conseils pour alléger son quotidien :
– Organiser ses journées
– Pour atteindre ses objectifs, les décomposer en petites tâches à accomplir, « plus que l’ardeur, la persévérance fait la différence »
– Trier sa boite mail, son courrier, son sac à main quotidiennement : « tout comme dans la maison, lorsque le désordre s’accumule, l’énergie stagne »
– Regrouper ses tâches par lot ou famille : à faire à l’extérieur, sur l’ordinateur…
– Savoir dire non à certaines propositions de sortie lorsque l’on en a pas envie
– Couper son téléphone pour éviter les sollicitations et être efficace (bis)
– Faire une sieste et des petites pauses
– « Ce qui est fait n’est plus à faire » : ne pas reporter les petites tâches. Si une tâche prend moins de deux minutes, faites la immédiatement
– Se concentrer sur une chose à la fois
– Exercices de visualisation + phrase à dire tout haut
– Se fixer des objectifs mesurables
– Ne changer qu’une seule mauvaise habitude à la fois : un peu chaque jour plutôt que tout d’un coup
– A l’opposé d’aujourd’hui, ces trois attributs ont été érigés comme valeurs de référence à d’autres époques et par d’autres cultures : les confucianistes, les taoïstes ou par la doctrine zen…
– Ne pas faire étalage de ses richesses est un signe d’humilité de l’esprit
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« Tu es le maître des paroles que tu n’as pas prononcées, tu es l’esclave de celles que tu laisses échapper » – Lao Tseu
– Moins parler, user des mots avec profondeur et parcimonie
– Garder le silence est une forme de self-control émotionnel
– Vous n’êtes pas obligé de tout dire
– Ne pas faire de commentaires sur les autres
– Apprécier le silence
« Dans les relations humaines aussi le minimaliste exclut la prodigalité, la promiscuité et la profusion pour qui elles sont insupportables et vulgaire. Dès qu’il le peut, il fuit la société, cultive son individualité et protège jalousement sa solitude. (…) Le minimaliste n’est pas social : seuls les faibles ont besoin des autres pour pallier leurs faiblesses par le nombre. Les forts, eux, se suffisent à eux-mêmes et vivent leur propre vie sans se soucier de celle des autres ».
– Privilégier les relations franches, simples et gratuites qui nous apportent du positif
– Eviter les pessimistes et les personnes imbues d’elles-mêmes : « quand on est face à quelqu’un sur de posséder la vérité, comment dialoguer avec lui ? »
– Ainsi que les personnes compétitives qui ne cherchent qu’à nourrir leur égo
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– La doctrine zen prône l’abolition du sentimentalisme : c’est en prenant de la distance avec ses émotions que l’on peut atteindre la paix et la sérénité
– Ne tentez pas d’aider ceux pour lesquels vous ne pouvez rien, certaines personnes se complaisent dans le chagrin
– Faites passer le soin de vous en premier : les autres vous aimeront si vous vous aimez vous-même
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– Dans la philosophie zen, penser – sans cesse – est comme une maladie
– Nous sommes esclave du flot de pensées qui nous fait commenter, spéculer, juger, comparer, détester, adorer sans arrêt, et qui envahit notre mental
– La première étape pour s’en débarrasser est de devenir « observateur » de ses pensées
– Tous les principes, préjugés ou conventions nous limitent (ceci est nul, bien, immoral, bon, mauvais…)
– Les problèmes : trop en parler ne fait que les grossir
– Ne pas faire de suppositions : c’est se faire des idées et elles nous empoissonnent la vie
– Réduire le nombre des certitudes – n’être certain de rien évite d’être déçu
– Vivre le moment présent
– Éliminer les distractions excessives
– Se coucher tôt et méditer 10 minutes le matin
– Prendre conscience de son encombrement mental, c’est le premier pas vers la clarté
– Accepter de ne jamais comprendre certaines choses, forme d’humilité intellectuelle
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« Pourquoi ce besoin constant de reconnaissance ? »
– Se faire aussi humble que possible
– Les personnes les plus humbles et les plus effacées sont les plus fortes
– Pour devenir libre, il faut liquéfier l’ego
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– Est-ce que le bonheur ne serait pas l’absence de besoins et de désirs personnels ?
– Le plaisir vient de l’extérieur, des autres – éphémère
– La joie vient de l’intérieur, de soi – se retrouve tout le temps
– Cultiver la joie de mener une vie ordinaire
– Notre bonheur ne serait rien sans celui des autres
– Nous pouvons faire beaucoup de choix. Celui de faire le choix de vivre de peu est un choix luxueux
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– Accepter les situations telles qu’elles sont. Ne pas essayer de contrôler l’incontrôlable : bouchons, queue à la caisse…
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J’avoue que je m’attendais à une redite des derniers livres de Dominique Loreau que j’ai déjà lu, mais j’ai été agréablement surprise.
Si elle aborde – forcément – l’aspect possessions matérielles du minimalisme, elle développe autour du sujet de « l’infiniment peu » un grand nombre de thèmes auxquels je ne m’attendais pas nécessairement : relations sociales, pensées, émotions, paroles… Très instructifs et rassurant sur ma façon de voir les choses.
Je recommande grandement ce livre pour les personnes en quête d’une vie plus simple, légère et sereine dans une dimension spirituelle
J’adore cette auteure !❤ j’essaie de suivre au mieux ce qu’elle écrit. .ce n’est pas toujours évident mais tellement satisfaisant dans ma vie !