Le développement durable trouve sa première définition dans le rapport Brundtland de 1987. Il y est décrit comme «un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs», d’après les mots de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien de l’époque.
En 1992, le Sommet de la Terre à Rio officialise la notion de développement durable et celle des trois piliers (économie/écologie/social) : un développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable.
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Le ministère du travail défini la RSE comme suit : « La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ou Responsabilité sociétale des Organisations – est un concept qui désigne l’intégration volontaire des préoccupations sociales et écologiques des entreprises et organisations à leurs activités économiques et à leurs relations avec les parties prenantes que sont les collaborateurs, les actionnaires, les fournisseurs, les sous-traitants, les consommateurs… »
En France, la RSE est soumise à différentes réglementations, notamment celles issues des lois Grenelle, qui définissent les obligations des entreprises en matière de reporting RSE.
En Suisse, les obligations de la SECO (Secrétariat d’état à l’économie) sont récapitulées sur cette page
Globalement, il n’y a pas en France de norme qui définisse des standards de performance RSE en tant que tel. Par exemple, aucune loi n’oblige les entreprises à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, ou à mettre en place une stratégie de réduction des déchets. En revanche, il existe des obligations en matière d’information du public. Les entreprises soumises aux lois Grenelle doivent ainsi effectuer un reporting extra financier contenant entre autre leurs émissions de CO2 et d’autres indices de performance économique, environnementale et sociale. De ce fait, cela constitue un incitatif pour les entreprises à entreprendre des stratégies de réduction de leurs impacts.
(Sources : INSEE ; Ministère de la Transition écologique et solidaire)
Et vous souhaitez entreprendre une démarche RSE, qui permet tout à la fois de réaliser des économies, d’améliorer l’image de votre entreprise et d’insuffler une nouvelle vague de motivation à vos équipes.
Mais par où commencer ?
La question est pertinente, puisque cela va dépendre de votre secteur d’activité, des parties prenantes avec lesquelles vous travaillez, des actions déjà engagées…
Pour vous aidez dans votre projet, il est possible de mettre en place un diagnostic. Celui-ci couvrira un ou plusieurs champ de votre choix (les 3 piliers du développement durable > le pilier environnemental > la gestion des déchets…).
Après ce diagnostic, des préconisations seront formulées et un plan d’action élaboré, en veillant à la participation de l’ensemble des acteurs de l’entreprise. Un plan de communication sera conjointement constitué.
A ce jour, différents outils vous sont proposés gratuitement pour vous aider dans cette démarche :
– établir un diagnostic déchets en entreprise
– mettre en place le compostage en établissement
– mettre en place la pesée des déchets alimentaires
– les filières de tri des déchets en EHPAD
– Organiser une cleanwalk
– Meubler son entreprise avec l’économie circulaire (valable aussi pour le télétravail)