Suite du périple sur l’Eurovélo 6 reliant Budapest à Nantes, nous repartons de Santenay direction Nevers.
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Jour 6 : Santenay – Montceau-les-mines – 48,8 km
Une grande partie de la vélo route a tout juste été inaugurée, on roule donc sur une jolie piste et à l’ombre des arbres.
Arrivés autour de Montceau, beaucoup de route partagée avec les voitures, les rares pistes cyclables mal entretenues, un peu déçus de cet environnement.
Pas de camping dans cette ville, nous avons réservé un hôtel (ça change un peu !)
Arrivés un Lundi au mois d’Août, pas grand chose à visiter malheureusement… Même la manufacture Perrin – une des industries restées en France pour la fabrication de textile – qui n’annonce pas les horaires d’été sur le magasin ou sur son site internet… Dommage !
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Jour 7 : Montceau-les-Mines – Paray-le-Monial – 43,8 km
Cette étape est certainement la plus difficile que nous ayons eu pendant le voyage. Il ne s’agit que de départementales / routes partagées avec les voitures et avec beaucoup de montées / descentes.
A faire à son rythme !
Il y a plusieurs bonnes initiatives sur le parcours… Dommage que les infrastructures ne soient pas entretenues !
Pas de papier toilettes depuis plusieurs jours : les mouchoirs laissés par les touristes en témoigne… Une forte odeur d’urine… Encore une fois, dommage !
La ville de Paray-le-Monial et sa basilique sont très jolies à visiter !
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Jour 8 : Paray-le-Monial – Decize – 86,8 km
Pour cette nouvelle et avant-dernière étape nous avons décidé de parcourir plus de distance. En effet, la voie verte est très praticable et ce petit challenge sportif s’imposait à nous.
Nous nous sommes arrêtés à Bourbon-Lancy à mi-parcours pour manger et éviter les averses de cette journée grise. Après cette ville, nous avons retrouvé les routes départementales avec leur succession de montées / descentes.
Sur le chemin, le magnifique pont-canal de la ville de Digoin, impressionnant à traverser !
Arrivés à Decize, visite de la ville et restaurant en bord de Loire 🐟 Il manquerait également quelques voies cyclables pour que les cyclotouristes ne gênent pas la circulation en traversant la ville 🚴🏼♀️
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Jour 9 : Destination Nevers – 36,6 km
Derniers kilomètres du voyage le long de la Loire en Bourgogne
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Le long du port, sur la piste cyclable permettant de rejoindre Nevers, une Halte vélo fraichement inaugurée par la ville : consignes pour poser les affaires des cyclistes, portes vélo, fontaine à eau, arbre solaire pour recharger ses appareils, outillage pour petites réparations… rien ne manque !
Cependant, dommage qu’il n’y ait pas de consignes semblables en plein coeur de ville. Nous avons cherché à la gare sans succès puis en avons trouvé à l’Office de tourisme.
Nous avons terminé par une visite de Nevers et de son joli centre médiéval avant de reprendre le train direction Dijon
Vous pouvez également venir faire vos courses en vrac dans cette jolie épicerie !
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Conclusion
C’est un voyage très agréable que je recommande au plus grand nombre. L’EuroVélo 6 est qualifiée d’un des itinéraires les plus faciles de France et ça s’explique par les multiples voies bleues et vertes qu’elle emprunte.
🌱 On remarque de grandes disparités sur la qualité des chemins empruntés en fonction des départements et / ou collectivités par lesquels on passe. Nous avons remarqué que les pistes et indications de Franche-Comté étaient globalement meilleures que celles de Bourgogne – Notamment de Côte d’Or et de Saône-et-Loire.
🌱 Le cyclotourisme se développe et doit représenter un certain poids dans l’économie locale : nous avons consommé le plus local possible en privilégiant exclusivement les petits commerces des villages le long de la route. Il est dommage pour les collectivités de ne pas « jouer le jeu » en entretenant et améliorant les infrastructures pour les cyclistes.
On parle ici d’économie mais aussi de qualité de vie pour les habitants qui voient peut-être moins de voitures et plus de vélos.
🌱 J’ai beaucoup aimé voir le patrimoine culturel sous cet angle, lui aussi mériterait peut-être qu’on le mettre un peu plus en valeur.
🌱 Nous avons croisé beaucoup d’autres cyclistes, échangé avec eux sur les difficultés du parcours, sur nos conditions de voyage etc… A l’image de cette rencontre avec un couple de retraités qui ont fait l’aller-retour jusqu’à Saint-Nazaire en moins d’1 mois (environ 2000 km!).
C’est une expérience très humaine et très enrichissante, qui nous a donné envie de repartir ! Il ne reste plus qu’à choisir notre prochaine destination 😏
Bonjour, qu en est-il de l hébergement ? Vous parlez de camping ou d hotel, mais vous aviez reserve à l avance ? Avez vous choisit des chambres d hote ? Auberge de jeunes ? C est une part importante du cout du voyage je suppose. Merci pour votre partage d expérience.
Bonjour 🙂
En effet nous avons dormi en camping tous le séjour excepté à Montceau-les-mines et Paray-le-Monial où nous sommes allés en hôtel.
Pour le camping je les ai tous appelé le premier jour du voyage pour réserver mais aucun n’a pris de réservation ! Ils ont toujours une place pour les cyclotouristes, même si je conseille de ne pas arriver trop tard pour avoir les meilleurs emplacements.
Côté coût, pour 2 personnes nous n’avons jamais dépassé 14€ la nuit et avons même eu une nuit à 7,80€ !
Bonjour,
Pardon, mais quel est le problème en prenant une pauvre photo que vous commentez ainsi:
« Il y a plusieurs bonnes initiatives sur le parcours… Dommage que les infrastructures ne soient pas entretenues ! »
Je suis très mécontent que le nom de mon entreprise apparaisse sur votre photo. Contactez-moi avant procès.
Je viens d’apporter les changements qui répondent à votre commentaire… Sans problème la prochaine fois photos à l’appui 😉
Bonne continuation en ces temps de confinement avec beaucoup de temps et d’énergie à gaspiller ! 🙂